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guerre civile - Page 3

  • Vers l'autodéfense...

    Les éditions Jean-Cyrille Godefroy viennent de publier un nouvel essai de Bernard Wicht intitulé Vers l'autodéfense - Le défi des guerres internes. Universitaire, historien des idées et spécialiste en stratégie, Bernard Wicht a récemment publié Une nouvelle Guerre de Trente Ans (Le Polémarque 2011), Europe Mad Max demain ? (Favre, 2013), L'avenir du citoyen-soldat (Le Polémarque, 2015), Citoyen-soldat 2.0 (Astrée, 2017) et Les loups et l'agneau-citoyen - Gangs militarisés, État policier et citoyens désarmés (Astrée, 2019).

     

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    " Depuis la fin du XXe siècle, le capitalisme financier triomphant a vidé les États de leur substance, les empêchant de remplir leur fonction de protection de leurs populations. Dans l’espace laissé vide, une violence anarchique et capillaire s’est engouffrée. N’étant plus canalisée par le monopole étatique, elle se traduit par un continuum de guerres internes se déroulant au sein même des sociétés. Dans ces conditions, la stratégie doit en revenir aux questions premières : se défendre, identifier l’ennemi et, également, faire société dans un environnement où la nation ne constitue plus un cadre suffisant pour ancrer la cohésion des groupes sociaux, où ce n’est plus l’État, mais l’individu qui est dorénavant l’acteur de la guerre.

    Bernard Wicht nous emmène ainsi sur les traces de l’autodéfense et de son articulation lorsque le citoyen n’est plus un soldat, mais un simple contribuable — autrement dit, un « homme nu » coincé entre les dérives de l’État-policier et le pouvoir arbitraire des nouveaux barbares (narco-gangs, groupes armés, terroristes). Bernard Wicht s’efforce ainsi de mettre en évidence les ressorts de cette autodéfense dont dépend aujourd’hui notre destin. "

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  • Laurent Obertone chez Livre Noir...

    Le 18 juillet 2021 Livre Noir recevait Laurent Obertone pour évoquer avec lui notamment le passe sanitaire, l’État Big Brother, l'insécurité, l'immigration, la menace de la guerre civile ou la mort sociale des lanceurs d'alerte...

    Journaliste indépendant, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Rig, 2018), qui ont contribué à ébranler l'édifice du politiquement correct, mais aussi du récit Utøya (Ring, 2013), des romans de politique-fiction Guérilla - Le jour où tout s'embrasa (Ring, 2016) et Guérilla - Le temps des barbares (Ring, 2019) et, dernièrement, de l'essai intitulé  Éloge de la force (Ring, 2020).

     

                                         

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  • Le peuple français serait-il entré en amnésie ?...

    Le 9 juillet 2021, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Richard Millet, à l'occasion de la publication de son essai polémique intitulé Paris bas-ventre - Le RER comme principe évacuateur du peuple français (La Nouvelle Librairie, 2021).

    Romancier, essayiste et polémiste, Richard Millet est l'auteur, notamment, de La confession négative (Gallimard, 2009), d'Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), de Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011), de Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012), de Tuer (Léo Scheer, 2015) ou de Français langue morte (Les Provinciales, 2020).

     

                                             

     

     

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  • L’individualisme est-il un vecteur des fractures sociétales et demain, de la guerre civile ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une tribune libre de Julien Dir, cueillie sur Breizh-Info et consacré aux dégâts provoqués par l'individualisme dans notre société.

     

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    L’individualisme est-il un vecteur des fractures sociétales et demain, de la guerre civile ?

    L’individualisme est-il un vecteur des fractures sociétales et demain, de la guerre civile ? En effet, à l’heure où tout est fait pour disloquer les communautés humaines historiques (ethniques, religieuses, culturelles) dans un grand bordel généralisé, il semblerait que les conséquences de cette atomisation continue de la société soient particulièrement douloureuses dans les semaines, mois, années à venir.

    Tout part de la destruction progressive de ce qui fait l’âme d’un peuple, de ce qui fait une nation. « Après la langue, on vise la race » comme chantait Soldat Louis. Et bien depuis plusieurs décennies, entre destruction progressive de nos langues (langues régionales, langue nationale), de plus en plus supplantées par l’Anglais, ou par un néo-langage tribal (écoutez les tendances YouTube…), et destruction de tout ce qui faisait le ciment d’un peuple, d’une civilisation, on se retrouve avec une atomisation de nos sociétés, et à une plongée progressive vers la barbarie.

    Une atomisation entretenue et même accrue du fait des nouvelles technologies : alors qu’il y a encore 30 ou 40 ans, il n’y avait qu’une ou deux chaines de télévision, et que quelques journaux, souvent aux ordres de l’État dans lequel ils émettaient ou étaient imprimés, aujourd’hui, l’individu consommateur a accès, d’un simple clic ou coup de zappette, à des centaines de chaines. À des centaines et des milliers même de médias. Dans toutes les langues. Sur toutes les thématiques.

    Si certains esprits plus éclaires que d’autres parviennent dans cette jungle à diversifier, à tâcher, hygiène mentale impérative, de diversifier ses sources d’informations, de culture, force est de constater que ce n’est pas le cas d’une large majorité au sein même de la population.

    Ainsi, maîtrisant de moins en moins de mots dans leur langue maternelle du fait, en France notamment, d’un travail de destruction progressive de l’Éducation nationale, des générations sacrifiées ne parviennent plus à penser le monde, à penser leur société, en plus de 300 mots. C’est le début de la barbarie, puisque lorsque l’on est plus capable d’exprimer, de mettre de mots sur nos maux, on en vient à adopter des comportements tribaux, violents, barbares.

    Cette barbarie s’accroit par le simple fait de fabriquer ensuite son propre petit monde autour de SES réseaux sociaux, autour de SES préférences, autour de son égo démesuré. Ainsi, la fabrique du crétin et donc du barbare potentiel, qui a débuté sur les bancs d’une Éducation nationale qui n’assume plus sa mission d’instruction, se poursuit, à la maison, en dehors de l’école, au contact de la publicité, des réseaux sociaux et des algorithmes qui, quotidiennement, vous « servent la soupe » c’est-à-dire ce que vous avez envie de voir et de consommer, sans jamais vous proposer la moindre ouverture, la moindre porte de sortie à votre monde virtuel, à votre univers cérébral qui ne se nourrit finalement que des mêmes produits quotidiennement.

    Le passionné de jeux vidéos ne consultera plus que des forums de jeux vidéos, n’aura en contact sur les réseaux sociaux que des amateurs de jeux vidéos. Les publicités qui lui seront proposées, les films qui lui seront suggérées, ne tourneront plus qu’autour de ce petit monde très fermé. Idem pour le jeune de 15 ans tombé un jour sur une vidéo lui expliquant qu’il pouvait changer de sexe, qu’il pouvait ne pas se sentir bien dans son corps et donc évoluer, et qui finalement, se retrouve, à un âge de rébellion, à fabriquer son petit univers étriqué uniquement autour de SON problème, de SON mal-être, et de SA communauté de gens comme lui qui en plus, en viennent, lorsqu’ils se sentent nombreux, à demander à la société, au peuple auxquels ils appartiennent, des adaptations globales.

    Le militant de gauche fermé. « Imperméable au fascisme ». Va se construire son réseau social, son fil quotidien d’actualité, ses relations, autour de son engagement politique et de lui seul. Il finira par ne plus supporter le débat, la confrontation d’idées, la vie de la cité au final. Il en va de même bien entendu du militant de droite qui agrandit chaque jour sa propre bulle.  Il en va de même pour toutes les tribus qui se fabriquent sur le cadavre d’un ensemble jadis appelé peuple, nation, ou patrie.

    On suit quelques Youtubeurs qui pensent la même chose. On consulte toujours les mêmes sites Internet pour s’abreuver, et s’auto persuader de ce que l’on pense déjà. On en oublie totalement la communauté, bien réelle, qui nous entoure et dont les atomes eux aussi se disloquent du fait d’un déracinement organisé (La République contre les peuples qui la composent) d’un appel quotidien à la consommation et à l’individualisation, et d’un mirage faussement communautaire de temps à autre (ici un championnat d’Europe de football, là des Jeux olympiques, là encore, une grande fête à laquelle la communion devient quasi obligatoire pour ne pas être en marge).

    Au final, il n’y a aucun complot à ce qui nous arrive. Il y a simplement une convergence d’intérêts. Avec des entreprises qui ont parfaitement compris qu’il fallait pousser le citoyen consommateur à s’aimer jusqu’à l’extrême, et donc lui offrir tout ce dont il a besoin pour combler sa soif d’égo démesuré. Chacun doit être roi. Avec des responsables politiques, en dessous de tout, mais qui ont tout de même compris que plus le peuple est divisé, atomisé, hétérogène, et moins il est susceptible de leur demander des comptes, et éventuellement de les faire tomber.

    L’immigration massive, acceptée, encouragée même, relève d’ailleurs du même procédé : faire venir sans arrêt plus d’atomes différents, parfois même totalement incompatibles avec notre propre corps communautaire, pour semer la division, le chaos, et au final, la barbarie menant au suicide collectif.

    Le vote dit « populiste » qui s’accroit partout en Europe n’est que la résultante de ce processus. Des individus dont les ancêtres appartenaient à une communauté, à une civilisation, à une patrie, et que l’on a transformé en consommateurs, en atomes isolés. Et qui, de plus en plus, prennent conscience de la situation. Et se révoltent, électoralement d’abord, contre ceux qui les amènent, tels des Lemmings, se jeter dans un précipice.

    Alors que faire ? S’ouvrir l’esprit au maximum. Confronter ses idées. S’informer différemment. Ne pas s’isoler mentalement, ne pas se satisfaire de son confort quotidien. Aller à la rencontre de son propre peuple. Apprendre ses langues. Lui parler. Lui faire ouvrir les yeux. Lui faire prendre conscience de qui il est, d’où il vient.

    Et faire demi-tour alors que le précipice se présente à nous. Laisser faire ceux qui veulent absolument s’y jeter. Et de nouveau marcher, ensemble, main dans la main, à la recherche d’un nouveau chemin à construire pour que notre vieille race européenne ne s’éteigne jamais.

    Julien Dir

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  • Feu sur la désinformation... (329)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Un journaliste candidat du Rassemblement national, c’est peu banal ! L’annonce de Philippe Ballard, journaliste chez LCI, a été vécue comme un petit coup de tonnerre dans le milieu médiatique.
    • 2 : Attentat islamiste de Rambouillet : minimisation et islamo-gauchisme
      Le vendredi 23 avril dernier, un migrant djihadiste a égorgé une policière à Rambouillet. Un drame qui met en lumière de manière limpide la soumission hallucinante de la caste politico-médiatique.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Tribune des militaires : émoi général !
      Une lettre ouverte signée par plusieurs généraux à la retraite et plus 1 500 officiers, dont certains d’active, appelle les gouvernants à sauver la France des dangers qui la menacent en les prévenant que l’absence de réaction entraînera une guerre civile. Les médias ont immédiatement crié à l’appel au putsch.

     

                             

     

     

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  • L’histoire est ouverte et nous ne sommes pas encore morts...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Laurent Ozon à Breizh Info et consacré aux différents stress qui frappent les sociétés européennes et à leurs conséquences potentielles. Essayiste et analyste politique, tenant d'une écologie localiste et identitaire, Laurent Ozon est l'auteur de l'excellent essai intitulé France, années décisives (Bios, 2015).

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    Confinement, attentats islamistes, accélération de l’Histoire. Pour Laurent Ozon « L’histoire est ouverte et nous ne sommes pas encore morts »

    Breizh-info.com : Tout d’abord, vous écrivez après l’attentat de ce matin à Nice que les médias n’ont plus le temps de dénaturer les faits. Qu’entendez vous par là ?

    Laurent Ozon :  Pour bien répondre à votre question, il faut éclairer le rôle des médias dans nos sociétés. Les grands médias forment une sorte de système nerveux, conducteur d’impulsions, sous la forme d’informations ou de stress. Ce système nerveux se sent autant investi d’une fonction d’information que de régulation. En effet, la plupart des journalistes se sentent investis d’une mission de gestion des émotions collectives. Parfois sous l’influence de leurs propriétaires mais le plus souvent, de leur propre chef. Un journaliste ne déforme pas toujours la réalité pour induire en erreur mais parce qu’il cherche, consciemment le plus souvent, à apaiser les stress, les passions, limiter et détourner les colères parfois sous le louable prétexte d’éviter la violence, le racisme, la haine, l’anarchie sociale etc.

    D’une certaine façon, le système médiatique fonctionne comme un inhibiteur d’immunité collective destiné à empêcher le rejet des greffes, c’est à dire les populations imposées sur notre territoire et autour de nous. Les grands médias produisent des stress horizontaux pour éparpiller l’attention et briser les réflexes de coopération active qui naissent lorsque les populations entrent en phase de Coopération sous Stress Maximal (Heiner Mühlmann) face à une menace. Ces phases génèrent un processus d’auto-renforcement qui alimentent l’altruisme (le dévouement ou le sacrifice pour le groupe si vous préférez), les alignements synchrones de réaction, le rejet des porteurs de stress ou de menace, etc.   Ces phases précèdent et accompagnent les périodes de conflits intenses où se jouent la vie ou la mort des organismes sociaux. Dans une société multi-ethnique, c’est malheureusement souvent la guerre civile assurée s’il n’y a pas de débouchés politiques dans les institutions. Pour empêcher ces phases d’unification violente, il y a les techniques de manipulation de l’information classiques mais aussi la fabrication perpétuelle de stress dérivatifs, diviseurs, inhibants les stress dominants. Car les stress ne convergent pas pour le moment, mais propulsent des solutions contradictoires. J’y reviendrai.

    Dans le cas du stress sécuritaire qui prend le pas depuis quelques jours et à chaque nouvel attentat ou assassinat, les médias doivent produire un gros travail de reformulation pour faire passer la population de – pour faire très simple – « foutons-les dehors » à « c’est le vivre-ensemble qui est attaqué et qu’il faut protéger » parfaitement incarnée par le slogan gouvernemental « WE are ONE » Cette manipulation de l’opinion est de plus en plus difficile et dans la période où nous nous trouvons, les médias n’ont plus assez de temps pour fabriquer des récits unificateurs efficaces. Débordés ils ne peuvent plus contrarier le retour des stress de survie, annonciateurs de nouvelles étapes vers une situation de Coopération sous Stress Maximal (CSM).

    Vous semblez penser que nous sommes en guerre. Néanmoins ne vous semble-t-il pas que les Européens ne le sont pas, hormis à considérer que les journées d’hommage, les bougies, les marches blanches, seraient des actes de guerre ?

    Factuellement nous ne sommes pas en guerre. Nous y entrerons lorsqu’un stress submergera les autres ou convergera avec les autres stress de sorte que le processus de CSM sera activé. A ce moment, la créature de Frankenstein qu’est devenue notre société se fragmentera et chaque population inaugurera un cycle de réponse à la menace, à l’enjeu de vie ou de mort, dans laquelle elle éprouvera le besoin de son unité et de sa cohésion. Le conflit ouvert commencera à cet instant. Le pouvoir ne craint pas l’islamisme radical mais ce qui peut unifier la population majoritaire autochtones qui tient debout ce pays.

    Sur un autre plan, quelle est votre réaction à l’annonce d’un nouveau confinement par Emmanuel Macron ? Il semblerait que majoritairement, les Français soutiennent les annonces….

    La politique sanitaire du gouvernement vise à accompagner l’évolution d’une situation dont sa politique est en grande partie responsable. Les élites ont fait la démonstration de leur incompétence. Personne ne se faisait trop d’illusion sur leurs vertus mais on leur prêtait encore un semblant de savoir-faire. L’ensemble du dispositif est discrédité mais que faire quand même les responsables de l’opposition ne semblent pas avoir de plan global de rechange et que les esprits sont pollués par des informations et avis contradictoires à longueur de journée ? Ce bordel alimenté par les grands médias et le pullulement des stress sur les réseaux sociaux contribue à la désorientation. Et croyez moi, cela ne touche jusqu’au plus haut niveau de la société.

    Vous avez relayé l’annulation du confinement en Serbie suite à des émeutes en juillet 2020. Est-ce le seul horizon pour les peuples d’Europe, c’est à dire l’émeute et les incidents pour reconquérir sa liberté ?

    Informer n’est pas souhaiter ou encourager. D’une façon générale, l’absence de réaction populaire est fréquemment interprétée comme un quitus par le pouvoir. Mais la violence qui débouche sur une confrontation police-citoyen ne le déstabilise pas beaucoup. Les actions qui sont dangereuses pour tous les pouvoirs sont celles qui emportent l’adhésion du grand nombre en répondant « spontanément » à un stress dominant à son pic.

     Comment jugez vous les réactions de l’opposition politique à Emmanuel Macron, sur la question du Covid comme sur celle de la prétendue « lutte contre le séparatisme islamiste » ?

    L’opposition oscille entre logique insurrectionnelle en épousant la colère de la population et logique institutionnelle en jouant le jeu des récits unificateurs. Quand on veut accéder au pouvoir, il faut surtout aligner les compétences pour passer du stade d’opposant à celui d’alternative. C’est dans la capacité de l’opposition à persuader la population qu’elle peut faire mieux ou « moins pire » que le pouvoir sur les trois stress dominants, que se jouera un basculement. Prenons l’exemple de MLP. On trouvera facilement une majorité pour penser qu’elle serait plus efficace pour répondre au stress sécuritaire. Mais il n’y a pas aujourd’hui, de majorité pour croire qu’elle pourrait faire mieux que le gouvernement pour répondre à la crise économique ou sanitaire. Sa seule chance, c’est de rattraper son handicap, peut-être en s’alliant avec des personnes ou des forces politiques qui rassureront sur ces deux derniers points. Sinon, il faudra que le stress sécuritaire soit archi-dominant pour compenser sa faiblesse perçue sur l’économie et le logistico-sanitaire. J’en doute. La présidentielle pourrait s’ouvrir sur une dominante de stress économique. Sauf si des forces cherchent à peser dans la balance…

     

    Vous évoquez trois stress (économique, sécuritaire, épidémique) actuellement. Comment en sortir ?

    On n’en sort pas, on cherche à comprendre et on anticipe. Mon job c’est de comprendre les processus pour éclairer l’action et proposer des stratégies. Que chacun joue son rôle. L’histoire est ouverte et nous ne sommes pas encore morts. Loin s’en faut.

    Parlez nous de la chaine Télégram que vous animez ? Comment vous y rejoindre ?

    Simple: www.ozoncanalaudio.org . Attention c’est souvent théorique, mais si j’en juge par le profil des abonnés, cela pourrait bien avoir une petite influence…

    Laurent Ozon, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh Info, 30 octobre 2020)

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